Affichage des articles dont le libellé est Evènements. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Evènements. Afficher tous les articles

Festival photo de la Gacilly en 2020

 Cette année, l'Amérique latine est à l'honneur au festival photo de la Gacilly.


Viva latina !

Pour l'instant, les ouvriers procèdent aux accrochages, dans des conditions pas faciles: trombes d'eau sur trombes d'eau.








Du  photographe mexicain Pedro Pardo

***

La fête de la soupe 2019 La Gacilly

 Il y a de longues queues...


   Il fallait être motivé cette année pour goûter un maximum de ces soupes qui donnent des idées de réalisation pour le reste de l'année. Certaines étaient des mets très élaborés,  d'autres de rustiques bouillons non moins bons, et presque toutes donnaient envie de se resservir généreusement. Les files d'attente s'étiraient, les enfants plongeaient leur cuiller avec autant d'enthousiasme et de gourmandise que les adultes les plus affamés.

Soupiers amateurs




Hmm, c'est bon, c'est chaud !



Mange ta soupe, ça te fera grandir !

 "Vous avez beau dire, y’a pas seulement que d’la pomme, y a aut’chose...Ca serait pas des fois de la betterave ? »...




Les charmantes soupières de l'école Saint-Jugon



Comme les autres cours d'eau alentour, l'Aff rugit et bouillonne.


Le portail du Château du Brossay, à Renac

 

Portail du château du Brossay à Renac

     Le lierre s'accroche encore aux montants du portail du Château du Brossay, à Renac. Ce portail n'a pas laissé  longtemps  le passage aux voitures à cheval, puisque  que le château néo-Renaissance  fut l'un des derniers de ce type construit en France (en 1896). Vu de la route, on a  une image insolite qui symbolise l'ancien monde s'effaçant au profit d'un présent inquiet.
Il ne se passe pas de jour sans que l'on nous annonce  la  mort de l'automobile dans un futur de plus en plus proche, et nous  sommes pourtant spectateurs de  travaux  d'envergure au service d'un moyen de transport condamné.
Cet axe routier est en chantier depuis des décennies, et quand les gros engins jaunes arrivent à votre porte, quand les routes sont barrées un peu partout,  mieux vaut ne pas se poser trop de questions moroses  sur ce que l'avenir lointain nous réserve. Le présent est assez compliqué.

On commence à déplorer la disparition de personnes qui pensaient naïvement aller d'un lieu-dit de Renac ou Saint-Just à un autre lieu-dit du côté de Saint-Ganton, Guipry ou Brain-sur-Vilaine.  Ils ont   rebroussé leur  chemin à chaque nouveau sens interdit, erré d'un panneau de déviation à un autre jusqu'à ce que le réservoir soit vide, aperçu la mer au nord à Saint Malo et à Pénestin au sud, envoyé des appels de détresse, mais en vain.   Leur auto s'est embourbée  au fond d'un chemin défoncé, on ne sait où, ils se sont évanouis corps et biens.   Nul être doué de raison ne partira à leur recherche,  le péril est trop grand, tant pis...  Tant pis aussi pour ceux dont la famille  habite de l'autre côté de la route, dont on ne verra ni  grandir les enfants ni mourir le grand-oncle Théodule, et c'est souvent mieux comme ça.




***

Mise à jour du 8 mars 2020.

   La route passe au ras du portail maintenant. On a refait  la voie d'accès au château, derrière, et le portail va être reculé.... 





Le château du Brossay, vu de la route...

Teillouse 2019

 






Concours de contes pendant la foire Teillouse, à Redon, le 25 octobre.  Un des premiers participants...

  Le théâtre était rempli.

Je n'ai pas manqué beaucoup de concours de contes à Redon, depuis trente ans au moins.   Je déplore chaque année la disparition d'anciens sur  la grande scène du concours. Il y en a encore, bien sûr, mais bon nombre d'entre eux a rejoint le  paradis, ou, hélas, l'ehpad de son secteur.
On n'y peut rien, mais je regrette ces petits vieux qu'il fallait remonter avec insistance de la buvette, qui titubaient avec un coup dans le nez comme s'ils étaient à un mariage.  Ils nous  embarquaient dans des histoires invraisemblables, déclenchant des hurlements de rire et participations diverses. De simples histoires de tondeuse capricieuse, de cochon diabolique, s'agrémentaient d'anecdotes  du temps présent.  On y raillait en passant les gens de la ville et les politiciens.
Nous avons toujours  heureusement cette veine de conteurs populaires, plus amusants  que les humoristes subventionnés de nos écrans ordinaires. Sous le chapiteau de la joute contée, ils ont partagé  tant qu'ils on pu leur trésor  nourri d'improvisations, de gouaille, de communion avec le public.
Les histoires du pays gallo sont souvent drôles, parfois grivoises, avec la part belle aux femmes et un brin de fantastique assez loin des contes finistériens, hantés par l'Ankou et présentant  des fins tragiques. Il arrive même que Jésus revienne sur terre, ayant fait "une croix sur l'Eglise" et choisissant le café de Paulette à Pipriac pour y vivre sa vie,
Quelle commère avait tenu un certain temps sur scène avec cette histoire de carte vitale qu'elle avait fini par plier en quatre pour caler le pied de sa machine à coudre ? Qui avait conté celle de ces paysans rentrant trop tard et trop saouls et se noyant dans un champ de maïs, ou l'hilarante et poétique aventure de la gamine tombée dans une marmite de soupe et ne parlant plus que gallo quand on l'en a sortie ?
Les conteurs modernes ne déméritent pas, mais leur présentation annonce la couleur: ils sont passés par des associations, des écoles, ils ont fait des stages qui enseignent  la gestuelle, le placement de la voix, les effets dramatiques.... et pour finir ils se ressemblent. Certains thèmes  sont universellement exploités:  le texte est respecté, certes, comme dans d'autres traditions où la mémoire orale exige une transmission exacte, mais je crois que ce n'est pas l'essence du conte gallo.   Il nous manque des conteurs qui intègrent  le contemporain au traditionnel. C'est un peu la même chose avec les chants, d'ailleurs. Les écoles de chant traditionnel fournissent un énorme travail de transmission, mais la vie a  changé, il n'y a plus de bonne du curé ni d'enfant vacher, et je suis bien contente d'avoir vu et entendu avant qu'ils ne s'éteignent tant de grands conteurs et  chanteurs avec une mémoire et un talent incroyables, qui mêlaient ce qu'ils avaient entendu la veille à la télé à des fonds d'histoires vieilles comme le monde.



Redon la nuit, pendant la Teillouse
  Comme chaque année sous le cloître Saint-Sauveur, il y avait une exposition de pommes et de champignons. Cette année est une année à champignons, il y en a partout.



 On trouve de tout à la foire Teillouse:


de quoi boire...


de quoi se vêtir


de quoi se nourrir

     



Marché aux châtaignes sous le pont, marché aux enfants sur le port, tout le monde repart pourvu et satisfait....

le marché aux enfants, un commerce florissant !



On peut aller voir sur le blog de Joe Krapov comment se sont passés les apéros poétiques du samedi soir (je n'y étais pas), et je ne suis pas allée au bout de de la Croix-des-marins non plus, il fallait payer pour passer. Ce n'est pas que c'était cher (gratuit pour les enfants et cinq euros pour les adultes), mais ça m'a un peu attristé qu'il n'y ait plus de musiciens dans les rues, un peu partout (les camelots déploraient le manque d'ambiance) et que tout soit ramassé dans le même secteur "parce que les artistes sont rétribués", m'a-t-on répondu. 
***

Mise à jour 12 novembre: un article de Ouest-France intitulé Entree payante à la Bogue, cette polémique repose sur beaucoup de mauvaise foi
***


La fête des fruits d'automne, à Peillac

 



   Sous des trombes d'eau et de rares éclaircies, de nombreux vendeurs de fruits d'automne ont fait de leur mieux  ce dimanche pour écouler un peu de leur production; ils étaient sans doute bons à essorer  en fin d'après-midi


Eh oui, toutes ces pommes ont un nom... Le stand de Mémoire fruitière des Pays de Vilaine.


   Il y avait beaucoup de monde. Je ne sais pas ce que les Peillacois ont fait pour fâcher le ciel à ce point, mais ça devait être très très grave...




   Même sous le chapiteau bondé, il pleuvait. Il faudra astiquer les cuivres. Espérons que Wenceslas Hervieux ne retrouvera pas de grenouilles dans son accordéon !

                                     ***

La Redonnaise de photographie (Joel Krystkiewicz et Patrick Gaudin)

 



      Je suis allée voir les photos de Joel Krystkiewicz et Patrick Gaudin au château du Parc Anger, à Redon.

Patrick Gaudin et    Joel Krystkiewicz et Patrick Gaudin au château du Parc Anger, à Redon.au château du Parc Anger, à Redon.

Le premier s'est intéressé  aux travailleurs de la mer, à ceux qui pêchent et préparent le poisson, le deuxième aux individus masqués qu'on préférerait n'avoir pas à fréquenter, bien que ce soit parfois, hélas, nécessaire... Les travailleurs de l'hôpital de Redon.

C'est agréable de prendre un petit moment pour apprécier ces œuvres, au calme, et gratuitement en plus. Merci donc à eux . 

Redon by night

 


redon by night, il y a du monde dehors !

Redon petit nom, grand renom dit-on...  Sans attirer les foules, notre aimable ville voit passer quelques touristes. En plus de la traditionnelle fête de la musique, il y a des animations réussies (les dernières Musicales par exemple).
 L'été les journées très chaudes incitent les gens à profiter  de la fraîcheur nocturne et flâner dans les ruelles et sur les ponts, surtout quand il y a un peu de musique ici ou là...

redon by night

Le festival photo de La Gacilly 2018

 



 L'exposition de photos de La Gacilly  revient toujours, chaque été. Toujours un peu la même, forcément aux mêmes endroits - à l'extérieur, pour la plus grande partie-, toujours dans les mêmes thématiques -la Terre, la nature, les peuples et les animaux en péril- et chaque année différente de par les photographes invités.
Les visiteurs déambulent et photographient à qui mieux mieux.


Promeneurs à l'expo photos de La Gacilly,









 Selon l'heure, la lumière change et joue sur la perception que l'on a des images .













Cette année, il y avait une harpiste à l'entrée du labyrinthe végétal.









Albert Poulain au Vieux-Bourg de Saint-Just

Lire une maison avec Albert Poulain, au Vieux-Bourg de Saint-Just 



Albert Poulain est mort en 2015.  J'ai filmé cette petite vidéo en 2007, lors d'une de ces journées patrimoine pendant lesquelles  il entraînait infatigablement une troupe attentive d' habitants du pays . 
Ce jour là, nous étions au Vieux Bourg,

Aujourd'hui...

 Les maisons meurent aussi.

2011

Celle-ci  était  à l'honneur dans la page 14 du livre "Saint-Just", paru en 2008



Elle n'était pas visible de la route et se situait au Vieux Bourg, près de l'ancien  presbytère. On descendait un petit bout de chemin, sur la droite, et on la découvrait en contrebas. 

2005
Le petit bout gauche avait été rénové, mais ne semblait guère habité. Bien sûr, comme elle n'était pas occupée, elle se dégradait lentement au fil des saisons et des ans

2005

2006


Sous la neige en décembre


avec ses hortensias en été

Ce n'était pas un bâtiment rare, exceptionnel. Juste une maison avec de belles proportions, datant du XVllème  siècle, remaniée au XVlllème et lXXème. Elle n'existe plus maintenant. Sur son emplacement a été bâtie une autre maison, qui a les mêmes dimensions, qui utilise peut-être une partie de ses murs, mais qui n'a plus grand chose à voir avec l'ancienne, vue de l'extérieur en tout cas. 

Alors, évidemment, on ne peut pas habiter une maison avec des ouvertures toutes petites. On n'est plus au temps où l'on vivait toute la journée dehors et où on se couchait avec le soleil dans des pièces obscures et froides. On ne peut pas demander à ceux qui n'ont pas le budget pour restaurer des monuments historiques ou du bâti de caractère de se ruiner. On ne peut pas demander aux collectivités locales de racheter et d'entretenir tout ce qui mériterait de l'être.

Certes, oui, mais... Elle était bien jolie, cette maison...



***