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Le verger conservatoire de Saint-Just en avril 2004



              Le verger conservatoire de Saint-Just pospère, en tout cas il commence à fleurir.
                                                                    En 2006, il était comme ça :



Et maintenant....

Verger conservatoire de Saint-Just

On aperçoit au loin le Château du Val


Pommes de tradition

                                                      Quelques pommiers commencent à fleurir

Verger conservatoire de Saint-Just (35)

Comme il est juste à côté de l'étang du val et de son site d'escalade, c'est un lieu apprécié des promeneurs.


Saint-Just

Cluse du Canut



D'un if à l'autre

 


 L'if est l'arbre de nos cimetières. Il reste toujours vert, il symbolise l'âme immortelle, il est paré de vertus sacrées, et il vit très très très longtemps.


Dans notre pays de Redon, l' if de Saint Jean d'Epileur, 17 m de haut, aurait plus de huit siècles.

                                                                       L'If de Saint- jean d'épileur , en Ille et Vilaine

Chapelle Saint Jean d'epileur, à Sainte Marie (35)


L' If de la chapelle Saint-Laurent,  à Bains-sur-Oust, moins spectaculaire, est néanmoins répertorié comme arbre remaquable


If de la chapelle St Laurent, Bains sur Oust



 Parmi les  ifs de St-Brieuc-les -ffs, on trouve peut-être l'arbre le plus ancien du département d'Ille-et -Vilaine. 
Près de Plancoët, c'est encore un If, celui de Saint-Maudez, qui serait le plus vieil arbre de France. 

     Un endroit planté d'ifs s'appelle une ivaie. Et, l'avenir nous le dira, nous aurons peut-être de plus en plus de plantations d'ivaies, car du Taxus Baccata (if commun) on extrait plusieurs molécules utilisées dans le monde entier dans le traitement de certains cancers.


If du cimetière de Saint-Ganton

     Je dédie ce billet à l'if de  Saint-Ganton Il ne sait sans doute pas lire, mais il pourrait raconter les histoires des morts reposant sous sa protection. Il a bien failli trépasser récemment pour raison de commodité de circulation dans son minuscule cimetière. Son destin a ému des amis des arbres, dont Yves Darricau, habitant du village.

Cimetière de Saint-Ganton, l'if


Longue vie à l'If de Saint-Ganton !

***



L'adieu aux vieux peupliers de la Croix des marins, à Redon

 




   C'est bizarre, la pointe de la Croix des Marins sans ses arbres. Il était nécessaire de couper ces peupliers qui avaient atteint la limite d'âge de leur espèce (40 ans), fragiles et menaçant la sécurité des promeneurs. Mais couper tout d'un coup, laissant leur emplacement nu et vide, c'est moche, râlent bien des familiers du lieu.


       L'année dernière, alors que je m'y promenais, j'ai vu un vieux monsieur qui enlaçait un des troncs. Je me demandais s'il parlait à l'arbre en l'étreignant, mais non... En m'approchant, j'ai vu  le mètre souple qu'il tenait à la main. "Je les mesure, je mesure leur circonférence", m'a-t-il expliqué. "Je reviens ici de temps en temps. Voyez-vous, celui-ci, celui-là, et l'autre là bas, c'est moi qui les ai plantés".
Eh bien, il doit être un peu dans la peine, maintenant. 





   Je crains que les projets d'aménagement de cet endroit ne tiennent pas compte du désir et du plaisir  des promeneurs redonnais. Il ne suffit pas de mettre des rampes pour les sports à roulettes un peu partout, pour rendre un endroit attractif. On ne va pas se promener au pied du banal batiment de l'aviron club d'en face, mais bien dans les friches du Transformateur, ou à la pointe de la Croix des marins, sur des rives certes non sécurisées mais où l'on peut s'asseoir dans l'herbe, emmener ses enfants goûter au sortir d'un film à Manivel Cinéma.
 Il faut au flâneur des arbres, de l'herbe, des oiseaux, une belle vue, le plaisir qu'offre en toutes saisons une  rive ombragée .

Châtaigniers en bord de route du Pays de Redon

 


Les châtaigniers qui poussent en bord de route ont souvent une allure un peu bancale, un port mal fichu, rabougri et emmêlé. Ce n'est pas leur faute. Ils supportent esthétiquement moins bien la taille que leurs frères les chênes.

Ceux-ci ont été photographiés à Bonard, près de Saint Perreux :

Chataignier à St Perreux

Il semble mort mais il ne faut pas s'y fier, il y a souvent des petites pousses qui surgissent à la base des troncs blanchis des vieux châtaigniers.

Sur une route de campagne, à Ste Anne-sur-Vilaine:

Chataignier de talus, en bord de route, à Ste Anne sur Vilaine


à Saint-Just, près du Teillac, il y a quelques années:

chataignier bord de route à St Just


La culture du châtaignier en Bretagne date des Romains et perdure avec des hauts et des bas au cours des siècles.  Le bois fut longtemps  plus prisé que le fruit, on s'en sert depuis longtemps pour confectionner des cercles de tonneaux. (Le châtaignier dans les campagnes d'Ille-et-Vilaine au XlXème et XXème siècle).
C'est quand même dans le Pays de Redon que l'on trouve le plus de traces d'ancienneté de sa culture. 

Il existait dans le Finistère une châtaigneraie qui fut classée monument historique naturel en 1910, elle a été brûlée depuis, il n'en reste qu'un arbre vénérable et magnifique.


Le chêne du Manoir de l'automobile, à Lohéac (35)

 

Le chêne du Manoir de l'automobile, à Lohéac (35) -juin 2011


RIP le chêne, même les arbres meurent un jour...


***
Mise à jour en juin 2019: le chêne est mort. Sans doute de maladie, m'a-t-on dit à l'entrée du musée.
..

Une haie de pommiers à la Boscheraie, Guipry

 


          Une  haie de pommiers sur  une petite route, près de Guipry, à proximité du lieu-dit La Boscheraie ...
        Il y a beaucoup de créations de haies depuis qu'on a compris que leur arrachage présentait davantage d'inconvénients que de bons côtés. Leur plantation est subventionnée et encouragée depuis une dizaine d'années.  On y retrouve très souvent les mêmes essences, majoritairement locales d'ailleurs ( chêne, charme, érable, châtaignier, merisier )  dont l'utilisation va de pair avec la préservation du bocage, valorise les talus et agrémente les  bords de routes.  Elles remplissent  leur mission, évitant le ruissellement, donnant de l'ombre aux animaux en pâture, coupant le vent et abritant oiseaux et autres  bestioles utiles, mais elles ont un air de ressemblance un peu partout. Il y a de moins en moins de haies fruitières (comme il y a de moins en moins de vergers) et c'est pourquoi j'ai été contente de longer ce simple  alignement de pommiers qui bordait un champ.

         

Fin de journée à Quily, Saint-Just

 


Quily, Saint-Just, lumière de fin de journée. Musardise.

Une grange, vue de la route...


   On considérait autrefois le chêne comme protecteur des maisons et de leurs habitants. Survivance des croyances  celtiques ? Celui-là est mort au poste, mais de son vivant  la toiture de la grange fut adaptée à sa croissance...

Le chêne d'Allerac

 



blog site megalithique saint just


chene sessile rouvre bretagne musardise arbre remarquable


chene centenaire saint just musardise site mégalithique


Il est en bordure d'un chemin public, sur le chemin qui  mène à la ferme d'Allerac, à Saint Just.

Sur le site Arbres remarquables en Bretagne, on apprend qu'il s'agit d'un chêne rouvre, ou chêne sessile, qu'il a cent cinquante ans, qu'il mesure 18 m de hauteur et 4,60 m de circonférence.

Celui-là a subi quelques ébranchages, mais conserve un joli houppier.  Le chêne sessile , commun en Bretagne, est un arbre nativement européen, assez rustique et résisterait  mieux  aux températures extrêmes que son cousin pédonculé.

Des chênes entre Saint-Just et Renac

 











Des branches. Des feuilles.
Des pétioles. Des folioles.
Un monde ramifié qui bouge, bruit et bondit.
Un royaume de verdures, de vertiges et de vents.
Un labyrinthe de souffles et de murmures.
Un arbre en somme.

Jacques Lacarrière

Dans son fourreau de lierre (Le Val, Renac)

 




Est-ce que le lierre lui tient chaud, le pare et fournit un abri  à des oiseaux qui se plaisent dans cette fourrure dense ? Certains traitent cette liane  en parasite, disent que l'arbre mourra étouffé si on ne l'arrache pas, d'autres prétendent que le lierre s'adapte au tronc et à la ramure, l'enserre sans l'étrangler, ne se  nourrit pas de l'arbre qui lui sert de support, le protège du soleil, des champignons et de l'humidité au sol. 

Les pommes de janvier

 


Sur une route de Saint-Just, à côté de l'étang du Val

Pommier à cidre, étang du Val, Saint-Just, Bretagne

Le merle et la merlette se sont   envolés quand je me suis arrêtée  pour les prendre en photo. Tant pis. Mangeaient-ils des pommes, ou les vers qui doivent se plaire dans ce terreau humide et sucré ?

Pomme à cidre, Saint-Just, Bretagne

Un châtaignier en champ à Saint-Just

 



chataignier champ saint just

Un châtaignier isolé dans un champ, à Saint-Just. Avec les oiseaux...


chataignier champ saint just à l'automne

et quand les oiseaux sont partis...

Les vieux châtaigniers ont rarement un beau port. Leur tronc grossit au fil des ans mais l'arbre ne gagne pas proportionnellement en hauteur.
Il en est de splendides, là, à Veigne, ou plus près de chez nous, à Corps-Nuds

crédit photo: Yannick Morhan, blog krapoarboricole.wordpress.com


Chênes de talus, ragosses....

 





Les chênes pédonculés  qui bordent les champs, ceux qu'on appelle "chênes de talus", sont taillés à intervalles réguliers. Autrefois, en pays de Vilaine, c'était tous les neuf ans. D'après  les anciens baux de fermage les fûts appartenaient au propriétaire du sol mais  les fermiers pouvaient disposer des branches. Ils s'en servaient  pour se chauffer et revendaient le surplus de petit bois sous forme de fagots dont on faisait une grande utilisation dans les fours à pain. 
On émondait les troncs de leurs branches maîtresses, en laissant parfois un tire-sève, une branche verticale. 

chêne taillé pays de    Redon


Les arbres ainsi  taillés s'appellent des ragosses.





On les reconnait de loin dans le paysage...

***

La tour Du Guesclin et l'arboretum du Grand-Fougeray

 En 1350, Bertrand Du Guesclin,  noble breton, connétable de France et de Castille, s'empare du donjon du Grand-Fougeray pour le comte Charles de Blois, soutenu par les Français.  Lui et ses hommes s'étaient déguisés en bûcherons pour tromper l'Anglais. Le château avait neuf tours, sa construction avait commencé en 1202 et c'était une des plus grandes forteresses de Bretagne.   Au 18e siècle, il a servi de carrière de pierres à un riche négociant de l'époque qui voulait se faire construire son propre château. Ne subsiste donc que le donjon du  XIVe siècle très bien conservé.


Ce donjon est  classé monument historique depuis 1913.

Le parc  a été créé  en 1749 par par Loquet de Granville,  intendant de la compagnie de Saint-Malo, qui s'occupait de négoce de bois avec le Canada et la Sacandinavie. On y trouve des essences communes, nos saules cendrés, chênes de marais et autres aulnes,  et d'autres exotiques, comme le cèdre de l'Atlas ou le monumental cryptomeria du Japon.   Il y a des canards et des poules d'eau dans les étangs. C'est un endroit public qui  mérite plusieurs visites en différentes saisons.






La Tour duguesclin est dans le parc du Grand Fougeray (35)




La tour Du Guesclin est classée monument historique depuis 1913


Le thuyopsis de l'arboretum du Grand Fougeray


thuyopsis du japon

Le thuyopsis plait beaucoup aux enfants