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L'écluse de Malon, à Guipry

 



   Le temps du tourisme fluvial est revenu. Les bateaux se présentent à l'écluse de Malon, à Guipry, et patientent un peu pendant la manoeuvre.

  "Le site d'écluse a été construit en 1786-1788. Détruit par la crue de l'hiver 1790-1791, il fut reconstruit entre 1824 et 1833." (  La plateforme ouverte du patrimoine )
    Les maisons des éclusiers sont jolies, le plus souvent. Celle de Malon est charmante .




    Sur le même chemin de hâlage, il y a une halte du randonneur, avec de quoi se mettre à l'abri, faire du feu, planter une tente. Bel exemple d'hospitalité !   


Voir aussi, sur ce blog, l'écluse de Malon l'été 2020:  Guipry: la Vilaine monte....







Une haie de pommiers à la Boscheraie, Guipry

 


          Une  haie de pommiers sur  une petite route, près de Guipry, à proximité du lieu-dit La Boscheraie ...
        Il y a beaucoup de créations de haies depuis qu'on a compris que leur arrachage présentait davantage d'inconvénients que de bons côtés. Leur plantation est subventionnée et encouragée depuis une dizaine d'années.  On y retrouve très souvent les mêmes essences, majoritairement locales d'ailleurs ( chêne, charme, érable, châtaignier, merisier )  dont l'utilisation va de pair avec la préservation du bocage, valorise les talus et agrémente les  bords de routes.  Elles remplissent  leur mission, évitant le ruissellement, donnant de l'ombre aux animaux en pâture, coupant le vent et abritant oiseaux et autres  bestioles utiles, mais elles ont un air de ressemblance un peu partout. Il y a de moins en moins de haies fruitières (comme il y a de moins en moins de vergers) et c'est pourquoi j'ai été contente de longer ce simple  alignement de pommiers qui bordait un champ.

         

L'écluse de Mâlon, à Guipry-Messac

 


Guipry, un matin juste au début de l'automne. Le temps hésite entre les averses, les courses de nuages et les trouées d'un soleil timide . Le ballet des pénichettes de loisir s'est calmé, les pêcheurs  locaux ponctuent le chemin de halage, les promeneurs se font plus rares . 






Ce site d'écluse a été construit en 1786-1788. 


Le bassin versant. La Vilaine est bien calme...


La jolie maison des éclusiers.


L'échelle des crues. La plus haute a été celle de 2001




Le chemin de halage s'inscrit dans la "Voie des Capitales" , si le cœur vous en dit ... Mais la route sera longue jusqu'à Saint-Jacques de Compostelle !




Bonne promenade !

Le Viaduc ferroviaire de Corbinières Guipry-Messac

 

Le viaduc de Corbinières 

...est un viaduc ferroviaire commencé en 1858, achevé en 1861.


Le chemin de halage le long de la Vilaine passe sous le viaduc de Corbinières

Le chemin de halage le long de la Vilaine passe sous le viaduc de Corbinières


Les arches du  viaduc de Corbinières sont obliques




Ses arches sont toutes obliques, les pierres sont taillées et posées en biais. Si l' on suit le chemin qui longe la rive droite de la Vilaine, dans le sens Rennes Redon, on entrevoit sa masse rose entre les arbres avant de tomber dessus . 

On le voit de loin si l'on suit la rive gauche, dans le sens contraire.






Deux de ses piles abritent des nichoirs à chauves-souris. (grands murins et pipistrelles ) 


à Messac, le Viaduc de Corbinières abrite des chauves.souris dans une des piles du pont



Il y a des graffitis et inscriptions sur une des piles du pont, aussi. 

Louis Coulier, 1908

 Qui était ce Louis Coulier, qui écrivit son nom dans la pierre en 1908 ? Cet homme, qu'on retrouve en Amérique en 1920 ? Ou fait-il partie de ceux qui, fauchés pendant la grande guerre,  n'ont laissé de trace que dans la mémoire de leur famille et sur   un des monuments aux morts locaux ?

Pour ceux qui s'intéressent à l'histoire des chemins de fer et de la ligne Rennes-Redon, les Décisions du Conseil Général concernant la commune de Langon et éventuellement les communes environnantes, ainsi que le chef-lieu de Canton, Redon, et le Département selon l'intérêt ou les particularités spécifiques ou originales, ainsi que l'impact local ou régional entre autre sur les différentes voies de communication sont en ligne  ICI  (entre 1839 et 1937)

La halle ferroviaire de la gare de Guipry-Messac

 



La halle à marchandises de la gare de Messac est en bois.  C'est la dernière de ce type sur  la ligne Rennes Redon, depuis la démolition de celle de Pléchatel en 1999.

Gare de Messac en 2006, la halle .


Gare de Messac en 2006

  Les halles en bois sont rares. Celle ci a de belles proportions. Malheureusement, au fil des ans, elle se dégrade.





novembre 2012

Peut-être rêve-t-elle du temps où elle était entretenue, et utile.





Son toit  laisse passer la lumière, les ardoises dégringolent


Les petites voitures viennent se blottir sous son auvent.

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Un article de Ouest France, daté du 3/11/2013: Le vent et la pluie ont hâté la démolition des Halles

Le Voyageur méprisé restauré

  "Depuis son inauguration, le 20 mai 1990, le Voyageur méprisé a vieilli, et son trône se dégrade sous l'action des intempéries et aussi d'incivilités. Il sert même de poubelle, à l'occasion !

Lors de la dernière réunion publique en mairie de Messac avec le comité de défense de la desserte ferroviaire et les représentants de la SNCF, Jean-Claude Gohin, responsable des lignes TER, a demandé que « ce Voyageur méprisé soit déplacé, à défaut d'être détruit....."  sourceOuest France

Il va pouvoir penser, ou bouder, ou attendre fièrement, dans son beau costume de plâtre tout neuf. Le Voyageur Méprisé de la gare de  Messac a été restauré par son créateur, et trône toujours en bonne place.



Lire aussi : Le Voyageur méprisé de la gare de Messac, février 2011

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Le Voyageur méprisé de la gare de Messac-Guipry

  Les amoureux du petit patrimoine local ont encore une fois de bonnes raisons d'être tristes et mécontents: le Voyageur méprisé de la gare de Messac part en miettes.


Le Voyageur méprisé de la gare de Guipry-Messac
Le Voyageur méprisé de la gare de Messac
qui attend depuis 1990 que le train s'arrête.



 Le temps est le plus grand des vandales, certes, et de tels ouvrages ne sont pas conçus pour traverser les siècles, re-certes, mais il semble que des petits ou gros doigts malveillants s'activent régulièrement à détruire cette statue qui représente un pauvre bonhomme oublié sur un quai de gare, figé dans un éternel désespoir ferroviaire.



Voyageur doublement méprisé, sans train et bientôt tout nu.





  Ce Voyageur méprisé, sculpture réalisée par Jean-Yves Rivière, a été inauguré en mai 1990 (lire un extrait de l'article de l'Humanité ici) lors d'une manifestation protestant contre la suppression des arrêts en gare de Messac.



Le pauvre Voyageur méprisé qui s'émiette chaque jour davantage





La gare de Messac et son Voyageur méprisé en février 2011 .



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