Eau, marais, palis, marqueurs du Pays de Redon

 Eau du fleuve, des rivières, ruisseaux, marais, mares, aux limites et rives souvent éphémères et mouvantes, chemins qui se perdent, haies et palis, voilà les marqueurs du Pays de Redon.
Ici, Saint-Nicolas de Redon. On prend la rue de la Basse rivière, on traverse la voie ferrée et on se retrouve dans le marais qui borde la rive gauche de la Vilaine.

Saint Nicolas de Redon, temps gris

  

Passer le pont qui enjambe la Vilaine vous fait changer de département, et aussi de région. Allez-y prudemment, tout de même. Prendre  la  première route à gauche après le pont, à Saint-Nicolas de Redon, et voilà, on est  en Loire-Atlantique. Dans la région Pays de Loire  mais toujours en hiver,  dans un quartier assez délabré, grandement inondable et promis -en partie- à la destruction.

L'autre rive de la Vilaine, donc. Les bâtiments du Cleu Saint-Sauveur ne sont pas franchement joyeux. 

Le chemin de halage n'est pas en ce moment des plus attirants qui soient, quoi qu'il offre  aux amateurs de promenades quasi solitaires une tranquillité absolue et aux aux enfants pataugeurs  de larges et profondes  flaques... 

On peut le suivre jusqu'au Pont du Grand Pas, en passant de l'autre côté de La Belle Anguille et près de son bateau fantôme, passer le pont et revenir par l'autre rive. Environ 14/15 km de balade, avant que les inondations nous contraignent à la barque...

La Vilaine à Redon, une rive en Bretagne, une rive en Pays de la Loire

  Redon, vu de Loire-Atlantique et de la région voisine, donc.

Les photo ont été prises de la rive gauche de la Vilaine, de St-Nicolas de Redon.

Le découpage des départements et des régions est bien arbitraire, nous sommes toujours dans le Pays de Redon...

Juste à droite, il y a l'école d'aviron du Pays de Redon et un grand parking où se regroupent les camping-cars.

C'est dommage qu'il n'y ait pas de chemin sur cette rive. J'aurais bien continué la promenade... * En janvier 2023

Il y a des personnes qui vivent dans ces bateaux qui s'apparentent à des quats pour le moins précaires.

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Le festival GRAFFO TRANSFO, à Saint-Nicolas de Redon

 

 

       Le site du Transformateur change au gré des ans. Cette friche industrielle doit retourner à la nature, et elle y retourne en accompagnant pendant sa transformation divers projets jardiniers, musicaux, artistiques.
        Pendant les journées du patrimoine, ces 17 et 18 septembre, une vingtaines de graffeurs a peint les murs, sous les yeux des promeneurs.

Beaucoup de différences de style entre graffs abstraits, à-plats de couleurs agrémentés ou pas d'écrits divers, signatures, onomatopées de BD,  ceux qui s'inspirent d'Ernest Pignon Ernest, considéré comme le premier artiste de rue français, et ceux qui évoluent dans un travail personnel, en mariant les genres.
                    

Il existe un Blog des Amis du Transformateur 

La Provotaie, à Saint-Nicolas de Redon

 

Châtelet  abandonné... Je n'ai pas réussi à trouver de renseignements à propos  de cet endroit, dont on aperçoit de loin la tour sans toit... 

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Janvier 2004

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Saint-Nicolas de Redon, vue du quai Duguay-Trouin

 Saint-Nicolas de  Redon, de l'autre côté de la Vilaine, by night...

 ... et de jour.

De l'Ille-et-Vilaine, je photographie la Loire-Atlantique.

Les amis du transformateur, à Saint Nicolas de Redon

 

Les Amis du Transformateur, aménageurs de friche industrielle.

Sur le terrain de l'ancienne entreprise Sébilleau (entreprise de l'industrie du bois, de 1916 à 1992, qui compta jusqu'à  300 salariés),  l'association "Les Amis du Transformateur" organise des rencontres, des séances de jardinage,  des fêtes. Les vaches se nourrissent d'herbe, de foin des marais, d'eau fraîche et de poésie.  C'est  à Saint Nicolas de Redon et c'est très bien expliqué sur leur blog

Ces œuvres d'art qui se transforment au fil du temps et au gré des pousses végétales vaudraient peut-être une fortune au Palais de Tokyo. 

Jardin potager et poésie

On écrit des petits mots, des fragments de poèmes, sur des ardoises. Ensuite, on laisse la pluie et le vent passer dessus, en prélever quelques atomes et les déposer au gré de leurs forces et de leur  humeur du moment . C'est ainsi que naissent, ailleurs, de nouveaux poèmes.

Potager des Amis du Transformateur

Vaches nantaises des Amis du Transformateur

Les Amis du Transformateur élèvent sur place un troupeau de sept vaches nantaises qui paissent dans le marais et sont nourries à l'herbe fraîche et au foin.

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