Gannedel est un petit village de maisons basses, comme l'étaient autrefois toutes les maisons de marais.
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Voir aussi :
Promenades, flaneries et musardises en Pays de Vilaine. Ce blog prend la suite et remplace l'ancien "Musardise", actuellement en panne. il est donc en construction. Les thèmes et sujets sont les mêmes.... . Les commentaires anciens n'ont pas pu être conservés, hélas.
Gannedel est un petit village de maisons basses, comme l'étaient autrefois toutes les maisons de marais.
Trois petites maisons colorées, rue de Chateaubriant, à Saint Nicolas de Redon. Elles m'ont fait penser à un drapeau, j'ai cherché ce qu'il pouvait y avoir comme drapeau vert/jaune/blanc, mais dans cet ordre il n'y en a pas.
La verte s'appelle "Green house".
Je ne sais pas si l'on dit encore La Ferme de La Touche, comme l'écrivent les dossiers du Patrimoine, ou le domaine de la Touche, en tout cas il y a en ce lieu-dit un ensemble de bâtiments restaurés de belle façon.
Du vert, du vert, du vert partout dans le marais de Gannedel. Les herbes sont hautes, tous les arbres sont en feuilles et les couleurs sont acides. Le temps variable est mon préféré pour me promener ici, les lumières changeantes s'amusent à modifier les perspectives de ce petit pays tout plat.
Quand on part du parking en face de la jolie petite maison des marais, rue de Gannedel; on peut emprunter au départ un circuit balisé, avec passerelles en bois qui permettent de franchir les passages les plus humides. En ce moment, le sentier est encore très boueux par endroits.
à droite, on prend la Porte des Arbres :
Les moulins à vent de la Grée ont été construits au 19è sicle.
Ils sont plus ou moins bien conservés...
Le verger conservatoire de Saint-Just pospère, en tout cas il commence à fleurir.
En 2006, il était comme ça :
Les cigognes avaient quasiment disparu de notre pays en 1975. L'assèchement généralisé des marais et autres zones humides en était sans doute la cause. Il en restait une dizaine de couples, mais c'était sans compter l'invasion de l'écrevisse de Louisiane, terriblement invasive. La cigogne en étant friande, sa demande d'asile gastronomique s'est passée à merveille.
Les associations de protection ornithologiques ont organisé leur accueil en leur proposant des nids plus adaptés que les poteaux télégraphiques, sur des pylônes ou dans des arbres adaptés, mais ce sont bien elles qui décident de les utiliser ou non.
Il y a 35 nids en pays de Redon (article Ouest-France), c'est un oiseau facile à observer. Elles pondent à la mi-mars.
D'après le site zoom nature :
Comme la ponte des 3 à 4 œufs en moyenne est échelonnée avec un intervalle de 6 heures à 2 jours et demi entre deux œufs consécutifs, les jeunes éclosent successivement avec le même écart si bien que le premier-né peut, dans le cas extrême, avoir déjà plus de 8 jours d’âge quand le dernier-né d’une ponte de 4 éclot. En plus, le nourrissage des jeunes se fait « au plus offrant » : les premiers-nés, plus grands, ont donc tendance à accaparer la nourriture et à grandir plus vite. Les premiers-nés s’envolent donc (au bout de deux mois en moyenne) avec un avantage de condition physique non négligeable.
Les cigognes de ces photos logent dans un arbre en bordure de Vilaine, à Pont-Chéan, à la Chapelle de Brain.
Saint-Fiacre est le patron des jardiniers, c'est pourquoi il est représenté avec une bêche, mais il était aussi connu comme guérisseur universel. La légende suggérant qu'il aurait habité à Trobert, dans un ermitage dont on ne retrouve pas de trace, n'a pas de base historique, mais pourquoi pas ? Ce n'est que plusieurs siècles après sa mort, en 670, qu'on édifia cette chapelle, datée du 17è.
Le pardon de la chapelle Saint-Fiacre se déroule en général le dernier dimanche d'août, sinon, elle est toujours fermée.