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La fontaine Saint Léon à Glénac

      La fontaine Saint-Léon a été édifiée pendant le 19e siècle, d'après le site Patrimoine bzh   

     Comme c'est une fontaine dite "de dévotion", peut-être y avait-il en ce lieu un bâtiment antérieur, vestige d'un culte précédant le christianisme. 
     Pour l'heure, elle se contente de regarder le niveau de l'eau monter et descendre, comme une petite vigie du marais. 



La fontaine St-Léon, à Glénac




La Fontaine Saint-Léon en octobre 2009.


         Sur ce blog, , on apprend tout de la vie quotidienne à Glénac, de la navigation sur le marais, de la pêche et de la lessive, dans les années 60 et avant. Il y a une photo de famille datée de 62 juste devant la fontaine Saint-Léon.
 
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Masserac, le marais et Saint-Benoît

 

Cliquer sur les photos pour les agrandir....

       Le Don n'a pas beaucoup enflé les marais cette année. La statue de Saint-Benoît contemple leur vaste étendue presque à sec, les saules ont encore le pied dans la terre humide mais guère plus, les hérons prolifèrent...

Oratoire Saint-Benoït , à Masserac

L'oratoire  Saint-Benoit est un calvaire contemporain,  où se déroule tous les ans un pèlerinage.

Près du Don, Massérac

Le bas Rolland, à Avessac

Massérac, oratoire Saint-Benoît

Dans le marais, à Massérac, l'oratoire Saint-Benoît


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Il y a sur le blog " Au pays de Guémené " un article très intéressant sur l'oratoire, avec décrypptage  des inscriptions sur la croix, et ailleurs...

La croix des Rosaies et le monument des FFI à Pipriac

 



menhir croix de lorraine

Le 3 août 1944, trois hommes ont été fusillés  ici, alors qu'ils voulaient prendre à revers une colonne allemande.  Après la guerre, on décida de leur rendre hommage. Comment ? En érigeant une croix de Lorraine sur un menhir. Voici le détail de la mise en oeuvre, évoqué par Marcel Drano, dans un courrier adressé à la mairie. J'ai copié ce courrier sur le site
Souvenir français de Pipriac

« Nous avions constitué un comité patriotique pour fêter la libération de Pipriac, quelques noms me reviennent en mémoire : M.M Ie curé Colleu, Jean Daniel, Jules Roussiere, François Pommier, Francis Gueuthier, Henri Joly, Emile Colichet. J'appartenais moi-même à ce comite et je fus charge d'edifier un monument en souvenir du sacrifice des trois patriotes, Boursier, Huré, Vuillemin - qui coïncidait avec la libération de ce pays de Pipriac.

Mon choix se fixa sur un menhir, d’une part parce que c'était la solution la moins couteuse, d’autre part parce que ce choix restait dans le cadre historique de notre région. Mais faute de pouvoir mettre tout de suite notre projet à exécution, car il fallait trouver le menhir en question, je construisais avec l'aide de Jean Daniel une croix de Lorraine et il fut décidé qu'elle serait mise en place au retour des prisonniers et portée par eux a l'emplacement ou serait dressé le menhir l'année suivante. Ceci fut fait à la suite d'une cérémonie religieuse à laquelle assistait une foule nombreuse.

La croix placée sur un brancard construit pour la circonstance fut portée sur les épaules des prisonniers jusqu'a l'emplacement ou le menhir se dresse aujourd'hui.

Puis l'on chercha le menhir et c'est Emile Colichet qui le trouva, a Saint-Just sur un terrain appartenant a M. Bocherel qui en fit don en déclarant" Pour ceux qui tant donne leur vie ,je peux bien donner un caillou." Mais pour enlever ce menhir il fallait l'autorisation de la Société Archéologique de Rennes car il était classé. Après bien des démarches il nous fut donné satisfaction, d'une part parce que le menhir était tombé - et la Société Archéologique n'avait pas les moyens de le remettre debout - d'autre part à condition que le monument ne quitte pas la région. N'ayant pas les moyens de le transporter (il pesait environ 10 tonnes) on fit appel a l'armée de Coëtquidan qui dépêcha une équipe du génie qui transporta le menhir, mais au moment de le mettre debout à la suite de fausses manœuvres, le menhir fut abandonné dans une position dangereuse par rapport à la route.

En ce qui me concerne je devais quitter Pipriac étant nomme à Blain et tout resta un mois environ dans cette fâcheuse position. Ayant obtenu un congé je revins à Pipriac et avec l'aide de M. Prudhomme, ancien légionnaire, nous montâmes un échafaudage et quelques jours plus tard avec un treuil, dont je revois encore Francis Gueuthier, Jean Daniel, Jules Roussiere et Emile Colichet tourner la manivelle le menhir fut dressé à l'emplacement qui est encore le sien aujourd'hui. Cela devait se passer en Juillet -Août 1946, peut-être même en Septembre.

Enfin il y eut une grande manifestation à laquelle vinrent assister de nombreuses délégations de prisonniers, de déportés et de patriotes, venus de toute la région (certaines délégations venaient de Rennes). Présidée par le Sous-préfet de Redon et le General Allard, cette cérémonie réunit de nombreux parlementaires et Maires ainsi qu'un grand nombre d'officiers. Une brigade, placée sous les ordres du commandant Roche présenta les armes à l'église, au monument aux morts et au cours de l'inauguration du monument. Le menhir fut dévoilé par M. Justhau , minotier à St Seglin en présence de Louis Petri (Loulou). L'assistance était si nombreuse, qu'en dehors de la délégation, la foule ne put entrer ni dans l'église ni dans le cimetière. Alors on hissa trois drapeaux en haut de mâts plantés au pied de chacune des tombes des trois patriotes et l'on se rendit en procession jusqu'au menhir ou eu lieu l'inauguration. »


Il y avait déjà une petite croix à ce carrefour, sur la route de Saint-Séglin: la Croix des Rosaies, qui marquait la tombe d'un prêtre jureur, François Denis, tué par les Chouans en 1794 alors qu'il s'était réfugié chez sa sœur à Pipriac.
Ce homme d'église n'avait pas que des amis (voir les archives départementales de Loire-Atlantique)
On lui devrait quelques miracles depuis...




Saint-Just : peinture murale sur un mégalithe contemporain

 bâtiment orné d'un graff à Saint-Just "énergie électrique basse Loire"


   Au carrefour de la route de Rennes, près du chapiteau blanc, le bâtiment L'énergie électrique de la Basse-Loire s'orne d'un portrait un peu triste. L'édifice ne s'en trouve pas souillé, comme c'est parfois le cas avec les tags sur les monuments historiques, au contraire... On dirait que l'homme attend la montée du lierre qui va l'habiller et le recouvrir. Il se détourne de la fenêtre close, et son visage, son torse, ont quelque chose d'un de ces Christ à l'expression douloureuse qui endurent le froid et la solitude sur leur croix, à la croisée des chemins.

Saint-Just Energie électrique de la basse Loire, bâtiment taggé.

La chapelle et la fontaine Saint-Melaine, à la Chapelle de Brain

     Melaine naquit au milieu du Ve siècle dans une famille gallo-romaine à  Brain-sur -Vilaine.

Son  nom vient peut-être du breton melen, qui signifie "brillant, jaune", ou du grec melanos, noir, ou encore de Belenos, le dieu du soleil.
 Il fut l'un des premiers évêques de Rennes.  Il est enterré dans la colline "du champ du repos", là où on édifia ensuite l'église Saint-Melaine, à Rennes. Il mourut cependant à Brain-sur-Vilaine et l'on embarqua son corps sur un petit ruisseau qui se jette dans la Vilaine, pour le remonter à Rennes. 
C'est à  l'endroit de cet embarquement que l'on construisit cette petite chapelle, plusieurs fois restaurée depuis.

La Chapelle Saint-Melaine se situe sur la commune de La chapelle de Brain

Intérieur de la Chapelle Saint-Melaine, à La Chapelle de Brain

  Melaine est  un saint assez humble:  on lui adressait ses prières  pour avoir de belles portées de cochons.
Au bourg de La Chapelle Saint-Melaine, le pardon se tient en juillet.  La Saint Melaine est cependant célébrée le 6 janvier, jour de la naissance du saint. Ici, les enfants appelés Melaine jouissent d'un coup de cloche supplémentaire à leur baptême...


Fontaine et lavoir de la chapelle Saint Melaine, à La Chapelle de Brain

             Près de la chapelle, il y a une fontaine. La source, réputée intarissable,  alimente un lavoir qui était très fréquenté jadis.  On peut chercher une correspondance entre Melaine qui fut missionnaire chrétien et Mélusine, la fée des fontaines. Il y a plus de fontaines et de sources miraculeuses en Bretagne que de saints à qui les vouer... Melaine et Mélusine se sont peut-être accordés outre-monde pour se partager celle-là ?

Fontaine et lavoir de la chapelle Saint Melaine, à La Chapelle de Brain, en automne


Le chemin qui relie la chapelle Saint-Melaine au bourg

puits, Fontaine et lavoir de la chapelle Saint Melaine, à La Chapelle de Brain

et encore un puits...

Puits de  la chapelle Saint Melaine, à La Chapelle de Brain
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Promeneurs au Vieux-Bourg de Saint-Just

 

Près de l'étang du Val, au vieux bourg de Saint-Just, les châtaignes jonchent la route et les champignons pointent sous les fougères.


promeneurs au vieux bourg saint just ille et Vilaine

Les promeneurs emplissent leur panier

promeneurs au vieux bourg saint just ille et Vilaine marrons champignons


promeneurs au vieux bourg saint just ille et Vilaine allée de chênes


four a pain vieux bourg saint just ille et Vilaine
Le four à pain du Vieux Bourg

vieux bourg saint just ille et Vilaine octobre 20015
Le Vieux Bourg de Saint-Just


Saint-Perreux, la route dans les marais

 

La route dans les marais, près de Saint-Perreux

Le canal de Nantes à Brest à Saint-Perreux




Ille-et -Vilaine et Morbihan, la frontière...


Saint-Perreux, le cimetière au bord de l'Oust




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Le Vieux Bourg de Saint-Just (35)

  En 1101, Alarac est le centre paroissial de Saint-Just. Cet emplacement n'est vraisemblablement pas situé près du château d'Allérac, mais plutôt près du village du Châtaignier.  Alarac est probablement détaché de la paroisse de Sixt au XIe siècle. Le centre de la paroisse est ensuite transféré au Vieux-Bourg, à 3 kilomètres du bourg nouveau, puis à son nouvel emplacement où une église est bâtie entre 1848 et 1851.(source: Topic Topos)


Le four du Vieux Bourg
Ancien presbytère

fontaine devant l'ancien presbytère
Ancien presbytère
L'ancien presbytère vu de dos


Si l'on prend ce petit chemin qui monte dans les bois, on arrive a une belle croix de schiste, datée du 15è ou 16è siècle.
Croix du XVIème siècle au vieux Bourg Saint-Just


Cette vieille maison est inhabitée depuis longtemps, dommage. C'est par ici, paraît-il, qu'était l'ancien cimetière. Quand on a transféré les morts dans celui du nouveau bourg, les boeufs refusèrent d'effectuer le dernier convoi. Il reste donc, depuis deux siècles, les  os de ceux qu'on a bien dû laisser sur place.



Croix de bois en bordure de route



Des chênes se sont enracinés dans de vieux murs

Le Moulin de Haut
Le Moulin de Haut, et le Canut.

Un petit calvaire contemporain.


Une croix de schiste visible de la route, en face du Moulin de Bas

Attention aux abeilles!
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Juillet 2019: le four à pain du vieux bourg:




Sur la carte, c'est là

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Le four en janvier 2023

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