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Teillouse 2019

 






Concours de contes pendant la foire Teillouse, à Redon, le 25 octobre.  Un des premiers participants...

  Le théâtre était rempli.

Je n'ai pas manqué beaucoup de concours de contes à Redon, depuis trente ans au moins.   Je déplore chaque année la disparition d'anciens sur  la grande scène du concours. Il y en a encore, bien sûr, mais bon nombre d'entre eux a rejoint le  paradis, ou, hélas, l'ehpad de son secteur.
On n'y peut rien, mais je regrette ces petits vieux qu'il fallait remonter avec insistance de la buvette, qui titubaient avec un coup dans le nez comme s'ils étaient à un mariage.  Ils nous  embarquaient dans des histoires invraisemblables, déclenchant des hurlements de rire et participations diverses. De simples histoires de tondeuse capricieuse, de cochon diabolique, s'agrémentaient d'anecdotes  du temps présent.  On y raillait en passant les gens de la ville et les politiciens.
Nous avons toujours  heureusement cette veine de conteurs populaires, plus amusants  que les humoristes subventionnés de nos écrans ordinaires. Sous le chapiteau de la joute contée, ils ont partagé  tant qu'ils on pu leur trésor  nourri d'improvisations, de gouaille, de communion avec le public.
Les histoires du pays gallo sont souvent drôles, parfois grivoises, avec la part belle aux femmes et un brin de fantastique assez loin des contes finistériens, hantés par l'Ankou et présentant  des fins tragiques. Il arrive même que Jésus revienne sur terre, ayant fait "une croix sur l'Eglise" et choisissant le café de Paulette à Pipriac pour y vivre sa vie,
Quelle commère avait tenu un certain temps sur scène avec cette histoire de carte vitale qu'elle avait fini par plier en quatre pour caler le pied de sa machine à coudre ? Qui avait conté celle de ces paysans rentrant trop tard et trop saouls et se noyant dans un champ de maïs, ou l'hilarante et poétique aventure de la gamine tombée dans une marmite de soupe et ne parlant plus que gallo quand on l'en a sortie ?
Les conteurs modernes ne déméritent pas, mais leur présentation annonce la couleur: ils sont passés par des associations, des écoles, ils ont fait des stages qui enseignent  la gestuelle, le placement de la voix, les effets dramatiques.... et pour finir ils se ressemblent. Certains thèmes  sont universellement exploités:  le texte est respecté, certes, comme dans d'autres traditions où la mémoire orale exige une transmission exacte, mais je crois que ce n'est pas l'essence du conte gallo.   Il nous manque des conteurs qui intègrent  le contemporain au traditionnel. C'est un peu la même chose avec les chants, d'ailleurs. Les écoles de chant traditionnel fournissent un énorme travail de transmission, mais la vie a  changé, il n'y a plus de bonne du curé ni d'enfant vacher, et je suis bien contente d'avoir vu et entendu avant qu'ils ne s'éteignent tant de grands conteurs et  chanteurs avec une mémoire et un talent incroyables, qui mêlaient ce qu'ils avaient entendu la veille à la télé à des fonds d'histoires vieilles comme le monde.



Redon la nuit, pendant la Teillouse
  Comme chaque année sous le cloître Saint-Sauveur, il y avait une exposition de pommes et de champignons. Cette année est une année à champignons, il y en a partout.



 On trouve de tout à la foire Teillouse:


de quoi boire...


de quoi se vêtir


de quoi se nourrir

     



Marché aux châtaignes sous le pont, marché aux enfants sur le port, tout le monde repart pourvu et satisfait....

le marché aux enfants, un commerce florissant !



On peut aller voir sur le blog de Joe Krapov comment se sont passés les apéros poétiques du samedi soir (je n'y étais pas), et je ne suis pas allée au bout de de la Croix-des-marins non plus, il fallait payer pour passer. Ce n'est pas que c'était cher (gratuit pour les enfants et cinq euros pour les adultes), mais ça m'a un peu attristé qu'il n'y ait plus de musiciens dans les rues, un peu partout (les camelots déploraient le manque d'ambiance) et que tout soit ramassé dans le même secteur "parce que les artistes sont rétribués", m'a-t-on répondu. 
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Mise à jour 12 novembre: un article de Ouest-France intitulé Entree payante à la Bogue, cette polémique repose sur beaucoup de mauvaise foi
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La Redonnaise de photographie (Joel Krystkiewicz et Patrick Gaudin)

 



      Je suis allée voir les photos de Joel Krystkiewicz et Patrick Gaudin au château du Parc Anger, à Redon.

Patrick Gaudin et    Joel Krystkiewicz et Patrick Gaudin au château du Parc Anger, à Redon.au château du Parc Anger, à Redon.

Le premier s'est intéressé  aux travailleurs de la mer, à ceux qui pêchent et préparent le poisson, le deuxième aux individus masqués qu'on préférerait n'avoir pas à fréquenter, bien que ce soit parfois, hélas, nécessaire... Les travailleurs de l'hôpital de Redon.

C'est agréable de prendre un petit moment pour apprécier ces œuvres, au calme, et gratuitement en plus. Merci donc à eux . 

Redon by night

 


redon by night, il y a du monde dehors !

Redon petit nom, grand renom dit-on...  Sans attirer les foules, notre aimable ville voit passer quelques touristes. En plus de la traditionnelle fête de la musique, il y a des animations réussies (les dernières Musicales par exemple).
 L'été les journées très chaudes incitent les gens à profiter  de la fraîcheur nocturne et flâner dans les ruelles et sur les ponts, surtout quand il y a un peu de musique ici ou là...

redon by night

Pauvre Attis, qui se meurt à Redon

 Le sort de ce remorqueur me fait penser à celui d'une personne très âgée, un ancien combattant qui aurait connu ses heures de célébrité, l'amour et la reconnaissance des siens.   Et, après  un début de retraite heureuse, voilà qu'il  subit le  temps final de la la relégation, de la misère et de l'oubli...


L'Attis  rouille et tombe en lambeaux au port de commerce. En 2010, on pouvait le visiter, il faisait partie du musée de la batellerie. Il a trôné  à côté du Corbeau des Mers (ancré à Vannes), on expliquait aux enfants ce qu'il avait vécu ce jour du 6 juin 1944 quand  il a abordé les plages normandes, avec une grande armada qui venait délivrer notre pays.

Si l'on suit la rive droite de la Vilaine à partir du port de Redon, on emprunte un petit chemin qui s'arrête au port de commerce, et là, en se penchant un peu, on aperçoit l'Attis à travers les broussailles.






En faisant le tour par la route, on  reconnait sa silhouette à quai au port de commerce


Attis port commerce Redon

 Il contribue à donner un petit côté "cimetière de bateaux" au lieu.

Remorqueur américain au port de Redon
On m'appelait Attis...





Et son affichette de présentation a quelque chose d'une plaque mortuaire devenant de plus en plus illisible, au fil des ans...

Voir aussi

Port de commerce de Redon, l'Attis meurt lentement

L'Attis dans le port de Redon

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Un article de Ouest France, datant de 2016

Redon: Le Pacifique est de sortie

 



En citant  le site TOPIC :  ." Le Pacifique est l'un des derniers bateaux à avoir régulièrement travaillé entre Le Mans et Hennebont. Représentatif de la batellerie bretonne, il a une capacité maximale de 154 tonnes de fret. Son gabarit est adapté, à quelques centimètres près, aux dimensions des écluses de Bretagne. Cet automoteur est construit en 1931 à Liège (Belgique) par Paul et Berthe Penot, qui en ont été les seuls propriétaires."


Le Pacifique appartient au musée de la Batellerie, à Redon. On peut visiter ses cales... quand il n'est pas en vadrouille au fil de l'eau !



La Vilaine à Redon, en face de l'école de musique

 Les villes qui ont la chance d'être traversées par un fleuve offrent à leurs habitants de jolies brumes matinales et des lumières changeantes  les petits matins d'avril , quand il gèle encore...



Les brumes sur la Vilaine, côté ville...

La Vilaine en face de l'école de musique, à Redon

et côté campagne..

Le port de commerce de Redon

 






L'Attis est dans le port de commerce depuis 2013. Il devait être dépecé, puis ne plus l'être...


Les sablières redonnaises en 2011. Le sable était amené par deux bateaux, dont le Saint-Germain qui était le seul à naviguer en amont de la Loire jusqu'à  St-Julien de Concelles (Siège de l'entreprise)






Les Sablières de Redon et de Saint-Julien de Concelles ont fermé en juin 2013 (article Ouest-France). Le sable est maintenant transporté par camion...

Concours de pêche à Saint-Nicolas de Redon

 

Jolie lumière sur le canal, à Saint-Nicolas...

Le canal était ponctué de pêcheurs outillés et attentifs


Il y avait un concours de pêche, côté zone commerciale. Le canal était ponctué de pêcheurs outillés et attentifs.  

Chemin de halage, de l'autre côté du concours de pêche


Le chemin de halage, de l'autre côté du concours de pêche.

De l'autre côté de la zone commerciale s'étend le marais de Redon

Le concours est fini, on range son matériel...


On pêche sur ce canal en hiver aussi, et même pendant les inondations....

Teillouse et concours de contes 2015

 

Teillouse et Bogue d'or 2015, les quarantièmes redonnants...


Il y avait foule au théâtre de Redon pour la 40 ème bogue d'or


Il y avait beaucoup de monde au théâtre de Redon vendredi soir. Le concours de contes et menteries s'est ouvert  par un hommage à Albert Poulain. S'il y a un bon dieu des conteurs, il a du être satisfait de Calixe  et le grand Albert lui-même,  bien  au chaud  près de l'âtre au bistro du paradis des contous, a dû regretter d'avoir rendu sa barque avant d'avoir entendu tant de gentillesses.


Hommage à Albert Poulain, par Calixe, au théâtre de Redon en octobre 2015


 Gaetan, Enora et Noé ont ouvert le concours, sous l’œil bienveillant de Calixe et d'Armel Texier.


Les premiers candidats au concours de la Bogue d'or 2015


Le samedi, en ville, il y avait les musiciens...

Teillouse, musiciens dans le quartier du port
Wenceslas Hervieux à l'accordéon

Teillouse, musiciens dans le quartier du port

Teillouse, musiciens dans le quartier du port
Le Grand Savaty

Au parc Anger, la fête foraine attire toujours autant de jeunes

fête foraine de la Teillouse 2015, à Redon.


Redon, port de Vilaine...

De vieux gréements sur la Vilaine, accompagnés par d'autres rameurs

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On peut aller écouter le trio EDF chez Joe Krapov