L'île aux Pies côté Bains-sur-Oust

 L'île aux Pies est une cluse* de toute beauté  que se partagent trois communes: Bains-sur-Oust (35), Saint-Vincent-sur-Oust et Glénac (56)



Côté Saint-Vincent, les versants sont escarpés, les falaises s'offrent à l'escalade. Côté Bains il y a un petit camping, une rive plantée de vieux saules et de beaux chênes où les petits enfants jouent au bord de l'eau  et attrapent des têtards ou des poissons-chats à l'épuisette, tandis que les plus grands vont en canoë-kayak d'une île à l'autre.

Jeux au bord de l'eau à Bains-sur oust, l'île aux Pies



La présence des îles dans l'Oust, à cet endroit, ne doit rien au hasard ou à la géologie, d'après Jean-Luc Laquittant, dans son livre Il était une fois dans l'Oust (éditions Je Publiedessins de Gérard Verchin) .
Au temps ou Bains s'appelait Bain, on organisait des tirs à la corde  entre Bain et Saint Vincent. Un jour qu'aucune des deux  équipes ne voulait se déplacer en territoire ennemi, on jeta une corde (15cm de diamètre, la corde!) au dessus  de la rivière. L'une des équipes n'avait que trois hommes, et, se sentant entraînée, noua la corde à un solide chêne... et c'est ainsi qu'une partie de la rive ficha le camp au milieu de l'eau. On explique fort bien dans ce conte la vraie véritable (sans menterie) origine du nom "île aux Pies", qui n'est pas du tout ce que je croyais et que je n'ose pas dire ici.


*Une cluse ou clue est une forme du relief jurassien. Il s’agit d’une vallée creusée perpendiculairement dans une montagne par une rivière, mettant ainsi à jour sa structure en anticlinal en créant une gorge ou un défilé encadré par des escarpements. (Wikipedia)
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Le Voyageur méprisé restauré

  "Depuis son inauguration, le 20 mai 1990, le Voyageur méprisé a vieilli, et son trône se dégrade sous l'action des intempéries et aussi d'incivilités. Il sert même de poubelle, à l'occasion !

Lors de la dernière réunion publique en mairie de Messac avec le comité de défense de la desserte ferroviaire et les représentants de la SNCF, Jean-Claude Gohin, responsable des lignes TER, a demandé que « ce Voyageur méprisé soit déplacé, à défaut d'être détruit....."  sourceOuest France

Il va pouvoir penser, ou bouder, ou attendre fièrement, dans son beau costume de plâtre tout neuf. Le Voyageur Méprisé de la gare de  Messac a été restauré par son créateur, et trône toujours en bonne place.



Lire aussi : Le Voyageur méprisé de la gare de Messac, février 2011

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Redon, derrière la place Saint-Sauveur



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