Pauvre Attis, qui se meurt à Redon

 Le sort de ce remorqueur me fait penser à celui d'une personne très âgée, un ancien combattant qui aurait connu ses heures de célébrité, l'amour et la reconnaissance des siens.   Et, après  un début de retraite heureuse, voilà qu'il  subit le  temps final de la la relégation, de la misère et de l'oubli...


L'Attis  rouille et tombe en lambeaux au port de commerce. En 2010, on pouvait le visiter, il faisait partie du musée de la batellerie. Il a trôné  à côté du Corbeau des Mers (ancré à Vannes), on expliquait aux enfants ce qu'il avait vécu ce jour du 6 juin 1944 quand  il a abordé les plages normandes, avec une grande armada qui venait délivrer notre pays.

Si l'on suit la rive droite de la Vilaine à partir du port de Redon, on emprunte un petit chemin qui s'arrête au port de commerce, et là, en se penchant un peu, on aperçoit l'Attis à travers les broussailles.






En faisant le tour par la route, on  reconnait sa silhouette à quai au port de commerce


Attis port commerce Redon

 Il contribue à donner un petit côté "cimetière de bateaux" au lieu.

Remorqueur américain au port de Redon
On m'appelait Attis...





Et son affichette de présentation a quelque chose d'une plaque mortuaire devenant de plus en plus illisible, au fil des ans...

Voir aussi

Port de commerce de Redon, l'Attis meurt lentement

L'Attis dans le port de Redon

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Un article de Ouest France, datant de 2016

Quand la Vilaine déborde en juin

 


C'est étrange de voir en juin, dans les marais du Pays de Redon,  des paysages de février... Sauf qu'en février, les arbres sont dénudés. Là, la nature est en pleine végétation, les champs de céréales  ondulent sous le soleil... Euh, sous le soleil par brefs instants seulement.

La vilaine débord en juin, et alimente le marais...
Le marais à Lezin (côté Massérac) en juin 2018

Le long du chemin de halage de la Vilaine, à Lézin (côté Chapelle de Brain)


De mémoire de promeneurs du coin, il faut remonter aux années soixante si l'on veut comparer les niveaux d'eau de la Vilaine en été, et tant d'eau dans les marais

Paimbu  Masserac

Près de l'oratoire Saint-Benoît, à Paimbu, il y avait des promeneurs. Les cris de joie des enfants  testant la résistance de leurs bottes couvraient le coassement des grenouilles .

Oratoire Saint-Benoit en juin 2018 pendant les inondations

Paimbu Masserac Quand la Vilaine déborde

Les chevaux mulassiers des Landes de Cojoux

 


De si jolies juments...



Ces juments Mulassiers du Poitou entretiennent les Landes de Cojoux


L'une des deux blanches s'appelle Athena,  l'alezan clair s'appelle Sherpa, et la troisième, je ne sais pas.
Il faut aller leur dire bonjour quand on se promène dans le site mégalithique.  Elles aiment bien voir passer les gens, s'approchent de la barrière et de la clôture et offrent leur bonne grosse tête aux  caresses.


Elles acceptent avec délicatesse le trognon de la pomme du goûter, ou un morceau de pain sec, même offert par de toutes petites mains.

Dans les landes de Cojoux

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En avril 2023: