La Guillardais, Renac

 





    On nous a donné le choix entre le parapluie et l'imperméable. Finalement on a choisi l'imperméable qui nous sied à merveille, non ?  On pourrait peut-être envisager des bottes.  En novembre, fini l'herbe tendre, nous disait notre maman. Eh bien, on arrive encore à dénicher des petites pousses  vertes sous les tas de feuilles mortes Parties les mouches aussi! Nous ne sommes pas si malheureux que ça, quand on pense aux shetlands qui prospèrent sous d'autres pluies que les nôtres et se nourrissent de lichens. 



Allez les ajoncs, on éclot, on s'éclate, nous avons besoin de cette petite touche de couleur! 

La fête de la soupe 2019 La Gacilly

 Il y a de longues queues...


   Il fallait être motivé cette année pour goûter un maximum de ces soupes qui donnent des idées de réalisation pour le reste de l'année. Certaines étaient des mets très élaborés,  d'autres de rustiques bouillons non moins bons, et presque toutes donnaient envie de se resservir généreusement. Les files d'attente s'étiraient, les enfants plongeaient leur cuiller avec autant d'enthousiasme et de gourmandise que les adultes les plus affamés.

Soupiers amateurs




Hmm, c'est bon, c'est chaud !



Mange ta soupe, ça te fera grandir !

 "Vous avez beau dire, y’a pas seulement que d’la pomme, y a aut’chose...Ca serait pas des fois de la betterave ? »...




Les charmantes soupières de l'école Saint-Jugon



Comme les autres cours d'eau alentour, l'Aff rugit et bouillonne.


Promenons-nous dans les mégalithes de Cojoux en novembre

          


              Il y avait du monde sur les Grées de Cojoux, samedi dernier.  Les sportifs  qui venaient y courir comme presque tous les week-end,  les  cavaliers heureux qui s'enfonçaient dans la brume entre les alignements mégalithiques, un groupe  d'amis des chiens qui arpentaient les chemins avec une meute sympathique léchant les passants, les parents qui avaient décidé de perdre leurs enfants  (Ah, cette fois, on va le faire VRAIMENT, tellement vous êtes pénibles!), les enfants qui avaient décidé de perdre leurs parents (Viens, on va se planquer là, derrière les ajoncs, ils ne nous retrouveront jamais et on vivra comme les hommes préhistoriques!), sans compter les habitants des lieux, ânes et mules aux longues oreilles, salamandres tapies dans les roseaux et buses friandes de mulots...

                         

       Eh bien, salut les visiteurs! Nous sommes les ânes de Cojoux, et vous ? Vous seriez bien aimables de nous apporter une petite rondelle de carotte ou un quartier de pomme la prochaine fois, s'il vous plaît !




Qui promène qui ? 





     Éteignez vos consoles, rangez vos portables, et venez dans les landes ! Bien sûr, les chemins sont boueux, il faudra mettre  des vêtements adaptés, des chaussures ou bottes confortables, mais... un bon bol l'air préhistorique, ça vous ravigote à merveille !


       On ne peut pas voir le fond de la vallée quand il y a trop de brouillard. Attention de ne pas glisser, les enfants !

Les landes de Cojoux à Saint-Just