Dans la mythologie irlandaise, les déesses de l'autre monde qui vivent dans des îles mystérieuses se transforment en cygnes lorsqu'elles viennent nous rendre visite. Nous avons donc tout une famille de déesses d'outre monde à Langon, Sainte-Anne sur Vilaine et Pierric.
Ces cygnes-là campent à l'embouchure de la Vilaine et de la Chère, passent d'un coup d'aile d'une commune, d'un département et d'une région à l'autre. Le plus souvent il y en a deux, mais j'en ai compté jusqu'à sept. Ils sont parfois rejoints par quelques gracieuses aigrettes ou un héron flegmatique.
Les plantes aquatiques tapissent la surface de l'embouchure. Les poissons et grenouilles abondent, et les oiseaux se nourrissent tranquillement.
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La plupart du temps, les cygnes se tiennent à la jonction exacte des cours d'eau. Au fond la Chère. Devant, la Vilaine. Cette photo est prise de la rive droite de la Vilaine, à Langon. De cet endroit, on peut voir, sur l'autre rive, un banc pour les promeneurs fatigués ou méditatifs, sur la commune de Saint-Anne sur Vilaine.
La photo suivante est prise à Pierric, au bord de la Chère
Les derniers mètres de la Chère, avant qu'elle ne se mélange avec la Vilaine. Photo prise de Ste Anne-sur-Vilaine, près du banc.
De loin, les petits points blancs des cygnes sur la Vilaine signalent l'emplacement de l'embouchure, comme des sémaphores fragiles.
Tout le long de cette rive, il y a un chemin de halage bordé de vieux chênes par endroits.
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Avril 2024: un vieux bateau est en train de s'enfoncer dans la Vilaine, près de l'embouchure de la Chère.
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