Redon: confluence et affluence



      Il y avait presque autant de monde pour admirer la Vilaine tumultueuse que le jour de la fête de la musique. Reconnaissons que le spectacle valait le coup d'oeil.


Les promeneurs dont j'étais empruntaient l'une après l'autre  les rues débouchant sur la Vilaine pour ne manquer aucun point de vue et  pour s'assurer que là aussi, c'était pareil, que l'eau montante faisait barrière. 







   Il y a des pompiers, des gendarmes, des CRS, et aussi des cameramen, des journalistes à foison.
   Les chaînes d'information nous ont largement abreuvés de superbes vues aériennes et de reportages circonstanciés, et tous les medias grands et petits se pressent à chaque poste d'observation.













6 commentaires:

  1. Bonjour Musardise,

    Il est dommage que la ville de Redon ne soit connue que pour les débordements de la Vilaine :)
    Vos photos sont toujours parfaites.
    Je n'ose imaginer l'état du sentier de halage tout au long du fleuve, et les dégâts pour les maisons situées sur le site de Corbinières.
    Bien à vous.
    Gaël

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    1. Bonjour Gaël : il n'y a plus de chemin de halage... Tout ce qui est en bord de fleuve est sous l'eau, chemins, routes, haltes nautiques, maisons....
      C'est à Malon, à Baron, (Guipry) que l'eau montait aux toits. Les cabanons de pêcheurs et les petites maisons, construites à l'époque sans aucun permis ni plan d'urbanisme sont fortement endommagées.
      Les commerces de la zone du centre Leclerc à Redon sont également visités par les poissons, ou alors, de toute façon, complètement inaccessibles et il y a des années que ça dure, que ça se reproduit. Rien ne dit que ces crues ne vont pas recommencer le mois prochain, l'année prochaine, tous les hivers pendant cinq ans.
      Il ne faut pas oublier qu'autrefois, dans nos régions de marais, tout le monde avait sa barque, même les enfants pour qui on en construisait des petites afin que toute la famille puisse se déplacer partout (et chasser canards et anguilles).
      On ne maitrisera pas les cours d'eau, ni les tempêtes !

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  2. Bonsoir Musardise,

    Entièrement d'accord avec vous, en particulier pour la zone commerciale du centre Leclerc, construite très proche de la Vilaine, avec un splendide parking plane qui, bien entendu, ne peut retenir l'eau.
    L'urbanisation à outrance, sans aucun permis de construire, ou bien avec la complicité des édiles locaux, se paie désormais au prix fort.
    La Vendée est aussi un cas d'école, pour y avoir été à plusieurs reprises, j'ai vu de nombreuses maisons, ou des immeubles, construits face à l'océan.
    Idem pour la Normandie, avec les falaises qui se désagrègent inéluctablement, ne laissant aux habitants que le choix de partir de leur maison.
    Alors, oui, les guignols politiques peuvent venir à Redon, ou ailleurs, malheureusement, leur présence ne suffira pas à contrer les éléments.
    Il y aura d'autres crues, plus ou moins dévastatrices à Redon.
    Quand je vois l'étendue de la zone commerciale à l'entrée de Redon...
    Bien à vous,
    Gaël

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    1. Pour préserver Paris des inondations, il y a eu des travaux gigantesques. Bassins de rétention, grands lacs, aménagement des cours d'eau du bassin versant, qui ont été effectués malgré beaucoup d'oppositions.
      On ne peut pas faire la même chose pour préserver Redon, le barrage d'Arzal a déjà considérablement régulé les petites crues et la rocade nord joue son rôle.

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  3. On pourrait dire qu'il ne faut pas habiter au bord des fleuves si on redoute les inondations, mais allez raconter ça aux paysans du Nil... C'est la vie, c'est comme ça...

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    1. Les grandes civilisations sont nées et se sont développées au bord des fleuves.

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