Promenades, flaneries et musardises en Pays de Vilaine.
Ce blog prend la suite et remplace l'ancien "Musardise", actuellement en panne. il est donc en construction. Les thèmes et sujets sont les mêmes.... . Les commentaires anciens n'ont pas pu être conservés, hélas.
Lire une maison avec Albert Poulain, au Vieux-Bourg de Saint-Just
Albert Poulain est mort en 2015. J'ai filmé cette petite vidéo en 2007, lors d'une de ces journées patrimoine pendant lesquelles il entraînait infatigablement une troupe attentive d' habitants du pays . Ce jour là, nous étions au Vieux Bourg,
Aujourd'hui...
Les maisons meurent aussi.
2011
Celle-ci était à l'honneur dans la page 14 du livre "Saint-Just", paru en 2008
Elle n'était pas visible de la route et se situait au Vieux Bourg, près de l'ancien presbytère. On descendait un petit bout de chemin, sur la droite, et on la découvrait en contrebas.
2005
Le petit bout gauche avait été rénové, mais ne semblait guère habité. Bien sûr, comme elle n'était pas occupée, elle se dégradait lentement au fil des saisons et des ans
2005
2006
Sous la neige en décembre
avec ses hortensias en été
Ce n'était pas un bâtiment rare, exceptionnel. Juste une maison avec de belles proportions, datant du XVllème siècle, remaniée au XVlllème et lXXème. Elle n'existe plus maintenant. Sur son emplacement a été bâtie une autre maison, qui a les mêmes dimensions, qui utilise peut-être une partie de ses murs, mais qui n'a plus grand chose à voir avec l'ancienne, vue de l'extérieur en tout cas.
Alors, évidemment, on ne peut pas habiter une maison avec des ouvertures toutes petites. On n'est plus au temps où l'on vivait toute la journée dehors et où on se couchait avec le soleil dans des pièces obscures et froides. On ne peut pas demander à ceux qui n'ont pas le budget pour restaurer des monuments historiques ou du bâti de caractère de se ruiner. On ne peut pas demander aux collectivités locales de racheter et d'entretenir tout ce qui mériterait de l'être.
Certes, oui, mais... Elle était bien jolie, cette maison...
Les soupiers s'installent chez les artisans avec leur marmite et dispensent aux promeneurs-goûteurs une louchette de leur breuvage si on leur présente un petit bol, fabriqué par un artisan du lieu pour la circonstance.
Chaque année on change de bol....
Tout le monde peut concourir, et tout le monde peut déguster.
Tout le monde, même les écossais
...ou les joueurs du bagad de Redon
Il y a trois catégories de compétiteurs: les amateurs, les restaurateurs et les collectivités.
Les soupes sont très diverses, parfois extraordinaires. Certaines n'ont qu'un seul élément, comme la soupe de navets (que des navets, rien d'autre !) et d'autres, comme la soupe des fées, sont agrémentées d'un nuage crémeux ou de quelque ingrédient mystérieux saupoudré avec délicatesse. Le soupier partage sa recette. Quand on a bien dégusté, il faut voter pour ses préférées.
J'ai bien aimé les soupes des écoles, servies par des maîtres soupiers attentifs et sérieux.
La soupe de l'école Saint-Stanislas, de Carentoir
La soupe au potiron de l'école Saint-Jugon, de La Gacilly
Celle du Lycée de La Mennais, de Ploërmel, aux patates douces, noisettes et viande des grisons
Teillouse et Bogue d'or 2015, les quarantièmes redonnants...
Il y avait beaucoup de monde au théâtre de Redon vendredi soir. Le concours de contes et menteries s'est ouvert par un hommage à Albert Poulain. S'il y a un bon dieu des conteurs, il a du être satisfait de Calixe et le grand Albert lui-même, bien au chaud près de l'âtre au bistro du paradis des contous, a dû regretter d'avoir rendu sa barque avant d'avoir entendu tant de gentillesses.
Gaetan, Enora et Noé ont ouvert le concours, sous l’œil bienveillant de Calixe et d'Armel Texier.
Le samedi, en ville, il y avait les musiciens...
Wenceslas Hervieux à l'accordéon
Le Grand Savaty
Au parc Anger, la fête foraine attire toujours autant de jeunes