Promenades, flaneries et musardises en Pays de Vilaine. Ce blog prend la suite et remplace l'ancien "Musardise", actuellement en panne. il est donc en construction. Les thèmes et sujets sont les mêmes.... . Les commentaires anciens n'ont pas pu être conservés, hélas.
Landes de Gremel, à Saint-Just
Les landes sèches offrent une grande palette de couleurs nuancées au gré des saisons, de la lumière de l'instant, des pluies, des sécheresses...
La lande de Gremel est restée sauvage, il y a juste se petits sentiers dégagés des ajoncs et ronces pour aller auprès des mégalithes. C'est un site modeste par rapport aux alignements de Cojoux, mais le réseau de chemins alentour permet de jolies promenades.
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Tetranychus lintearius, pauvres ajoncs !
En me promenant dans le site mégalithique de Saint-Just, côté alignements du moulin, la silhouette de quelques bouquets d'ajoncs m'a semblée bizarre. Ils avaient l'air recouverts d'un rideau blanc. Quelle sorte d'araignée pouvait donc tisser une toile aussi dense ? Aucune araignée en vue... J'ai tapoté ici et là, espérant en faire accourir une, mais non...
Il ne s'agit pas d'une toile d'araignée ordinaire, mais du tissage d'un acarien, redoutable parasite de l'ajonc: le tetranychus lintearius.
En m'approchant, j'ai vu de minuscules points rouge orangé, et des filets d'une substance ressemblant à de la bave, des filaments qui tremblotaient d'une façon assez dégoûtante.
L'auteur de cet article très détaillé explique qu'on ne voit à l'œil nu que les femelles, les mâles mesurent à peine un tiers de millimètre, et que dans "Tetranychus lintearius", lintearius signifie ""relatif au linge", tant les toiles sont épaisses et évoquent le textile.
De fortes pluies peuvent ruiner les efforts de ces petites bêtes rouges, en crevant leur habitat et l'entraînant au sol.
Le dieu gaulois et celte de la pluie et de l'orage étant Taranis, je pense que je vais lui adresser une petite prière...
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