Il y a des peintres, des collectifs de peintres et de graffeurs qui utilisent les logiciels d'intelligence artificielle comme outil de création dans l'art de la fresque urbaine. Affaire à suivre...
Promenades, flaneries et musardises en Pays de Vilaine. Ce blog prend la suite et remplace l'ancien "Musardise", actuellement en panne. il est donc en construction. Les thèmes et sujets sont les mêmes.... . Les commentaires anciens n'ont pas pu être conservés, hélas.
Le Rocher du Veau, situé entre Avessac et Massérac au bord de la D46, se la joue modeste et ne se prend pas pour une montagne. Il se contente de hisser le promeneur à l'altitude de trente-six mètres pour lui offrir une jolie vue circulaire sur la mer de Murin. Cette mer n'existe qu'en hiver mais est toujours mentionnée sur les cartes en tant que "lac" ou "mer", ce qui intrigue beaucoup le touriste qui projette en été une balade jusqu'au bord d'une étendue d'eau mystérieusement disparue. On a les Atlantides qu'on peut !
Le Rocher du Veau surplombe l'espace de confluence du Don et de la Vilaine, grande surface plate où le marais gonfle irrégulièrement, s'étend et prend ses aises, Voilà un espace fragile qui mérite toutes les attentions.
Il y a un petit parking à sa base et un circuit de petite randonnée qui mène à Painfaut, mais en cette saison les chemins ne sont guère praticables.
Je n'ai pas réussi à trouver d'informations historiques sur ce site. S'appelle-t-il "rocher du veau" parce que le gros rocher de quartz blanc, en haut, aurait une forme de veau ? Ou est-ce dérivé de "vau", vallée ?
Pourquoi le rocher du sommet est-il chapeauté d'un bloc de béton parallélépipédique ? Est-ce que c'était le socle d'une croix, un vestige de poste d'observation d'une des dernières guerres ?
Le Rocher du Veau vu d'en bas. On le contourne en été.
Le Canut est encore sage au gué de Trohinat. La terre a eu soif cet été et malgré les pluies de ces derniers jours, le niveau des marais reste bas, si on le compare à celui des hivers précédents.