Saint Nicolas de Redon, temps gris

  



Passer le pont qui enjambe la Vilaine vous fait changer de département, et aussi de région. Allez-y prudemment, tout de même. Prendre  la  première route à gauche après le pont, à Saint-Nicolas de Redon, et voilà, on est  en Loire-Atlantique. Dans la région Pays de Loire  mais toujours en hiver,  dans un quartier assez délabré, grandement inondable et promis -en partie- à la destruction.


Reon vu de la Loire-Atlantique, Saint-Nicolas de Redon,  en hiver

L'autre rive de la Vilaine, donc. Les bâtiments du Cleu Saint-Sauveur ne sont pas franchement joyeux. 

le Cleu Saint Sauveur vu de Saint-Nicolas de Redon

Le chemin de halage n'est pas en ce moment des plus attirants qui soient, quoi qu'il offre  aux amateurs de promenades quasi solitaires une tranquillité absolue et aux aux enfants pataugeurs  de larges et profondes  flaques... 


rive del la Vilaine, chemin de halage à Saint Nicolas de Redon

On peut le suivre jusqu'au Pont du Grand Pas, en passant de l'autre côté de La Belle Anguille et près de son bateau fantôme, passer le pont et revenir par l'autre rive. Environ 14/15 km de balade, avant que les inondations nous contraignent à la barque...


La fontaine Saint Léon à Glénac

      La fontaine Saint-Léon a été édifiée pendant le 19e siècle, d'après le site Patrimoine bzh   

     Comme c'est une fontaine dite "de dévotion", peut-être y avait-il en ce lieu un bâtiment antérieur, vestige d'un culte précédant le christianisme. 
     Pour l'heure, elle se contente de regarder le niveau de l'eau monter et descendre, comme une petite vigie du marais. 



La fontaine St-Léon, à Glénac




La Fontaine Saint-Léon en octobre 2009.


         Sur ce blog, , on apprend tout de la vie quotidienne à Glénac, de la navigation sur le marais, de la pêche et de la lessive, dans les années 60 et avant. Il y a une photo de famille datée de 62 juste devant la fontaine Saint-Léon.
 
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Graff quai Jean Bart

  

Graf Redon

Quai Jean Bart, près du musée de la Batellerie...

  Sur son blog Lumières de l'ombre, Pastelle décline une série d'images crées par un logiciel d'intelligence artificielle à partir d'une de ses photographies. La majorité des commentateurs exprime un sentiment de peur. Est-ce qu'il y a de quoi avoir peur, vraiment, et de quoi ? 
  Je ne m'intéresse pas assez à l'histoire du graff pour exprimer une seule idée intelligente sur ce sujet, disons que j'en apprécie certains, et  que je remarque également que les plus appréciés, localement, sont les plus figuratifs, le beau dessin, la belle peinture...  Ceux qui s'éloignent du tag malpropre, en somme.

   Il y a des peintres, des collectifs de peintres et de graffeurs qui utilisent les logiciels d'intelligence artificielle comme outil de création dans l'art de la fresque urbaine.  Affaire à suivre...


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