Le site mégalithique de Saint-Just en fin d'été...

  Nous aurons eu un été chaud et sec, et d'aucuns prédisent qu'il sera le plus frais de ces vingt prochaines années...

Nul incendie à déplorer dans les Landes de Cojoux. Tant mieux.
Il est frappant, quand on connait les lieux depuis longtemps, de constater la raréfaction des chants d'oiseaux. Ce presque silence a quelque chose d'inquiétant. On voit, parfois, des ornithologues venus dénombrer les individus des espèces les plus courantes ou des photographes animaliers traqueurs de fauvettes pitchous, de tariers-pâtres ou de faucons crécerelles qui font le même constat. Hélas...
Le site est de plus en plus fréquenté, mais, comme  les locaux qui viennent y faire leur jogging ou sortir leur chien, les promeneurs sont plutôt respectueux de la nature et des monuments. Tant mieux aussi. 

Les couleurs de la sécheresse à Saint-Just

        Ici, le temps tourne à l'orage à St-Just, entre Quily et La Vallée. Les couleurs du paysage ne sont pas celles d'un 'automne précoce, mais bien celles d'un long dessèchement. 

        Au moins, les landes de Cojoux n'ont pas brûlé cette année. Il était interdit de s'y promener l'après-midi. Il se peut que, grâce à la sécheresse, on découvre par détection aérienne d'autres zones où subsistent des monuments enfouis...

Les Mystériales de Redon

  Le salon  des Mystériales, à Redon, a pris de l'ampleur. Il se déroule maintenant sur deux jours  et se tient  comme les années précédentes au cloître Saint Sauveur.

C'est un grand plaisir de déambuler d'une table à l'autre, de feuilleter les nouveautés au fil des thèmes. 
Ce festival est dédié aux littératures de l'imaginaire, et le spectre est large. Tout se mêle et s'entremêle, et l'on trouve un peu de tout, de la Science-fiction classique à la Fantasy, en passant par l'univers arthurien, les légendes du pays gallo, l'horreur, le thriller féministe ou pas, avec ou sans zombies  et créatures étranges d'outre monde et d'outre tombe. Il y a aussi des albums et livres pour les enfants.
Le plaisir est d'autant plus grand que les auteurs sont aimables, diserts,  discrets ou loufoques selon le style, mais toujours gentils. L'ambiance est  bon enfant, la buvette est appréciable et on craque un peu, beaucoup, pour quelques livres qui vous ont plu.