L'incendie de septembre 2009 au site mégalithique de Saint-Just

 

Photographie prise à 14h30. Route de Quily à Parsac.

Le premier septembre 2009, c'était la veille de la rentrée scolaire. Il faisait beau et chaud. Le feu, allumé à quatre endroits différents, a très vite pris.  


Les Alignements du Moulin, vus de la route.

Le vent pousse les flammes vers Saint-Just.
Quelques instants plus tard, toute la crête des Landes de Cojoux est en feu... Le vent souffle vers le village.
Les fumées, de plus en plus épaisses, obscurcissent le paysage. 140  pompiers se démènent, aidés par les agriculteurs avec leurs tonnes à eau. 





Hélicoptère Dragon survolant Saint Just

Les agriculteurs amènent leurs tonnes à eau


En bas du parking des mégalithes, on ne voit plus grand chose



L'incendie vue du Val Hamon, Saint-Just






Le lendemain...

Les Alignements du Moulin, noircis et désherbés.

Le Moulin de Cojoux a eu chaud...

Les pâtures des animaux d'entretien.


Un habitant des lieux pointe son nez, étonné.

Pendant les semaines suivantes, les arbres morts ont été coupés

Ce petit bois de pins sera abattu.

Quelques mousses repoussent les premières


Affleurements rocheux noircis.


La Gautrais, Renac

 

La Gautrais, Renac (35) en février 2010

En avril 2024 :

             Certaines maisons tiennent le coup, certaines ont été restaurées, d'autres n'existent plus, d'autres tombent en ruines





La Gautrais, Renac (35)




Une belle cheminée (16è siècle ?)



Le marais de Gannedel

 Le marais de Gannedel, étendue de 500 hectares qui se répartissent sur les communes de La Chapelle de Brain, Renac, Avessac et Sainte-Marie, est le vestige d'une immense étendue de zones recouvertes jusqu'au 9ème  siècle par un bras de mer.


Le marais de Gannedel en janvier 2010

 Le niveau de la mer a monté, les phénomènes de sédimentation ont été modifiés par le barrage d'Arzal. L'exploitation des marais, liée à une économie familiale vivrière, s'est éteinte peu à peu. Le marais s'est boisé (saules et frênes), les populations de gibier et d' anguilles ont fortement diminué. Le Conseil Général a acquis une partie des marais pour préserver cet écosystème fragile. Faune et flore riches et variées y subsistent, et s'il y a peu de chance d'apercevoir une loutre, on peut, en revanche, se promener sous des envols de hérons, de busards, et herboriser avec bonheur en toutes saisons.



L'envahissement du marais par les saules



Pour observer la bécassine des marais, les hérons, les busards.






"[...]la plus grande partie de la vallée de la Vilaine était entièrement sous les eaux, le site du futur Redon, une île. L'eau engorgeait le pays. Sur les cartes, le nom de "Grande mer" et "Vieille mer" désignent les marais. Le mot mer est-il exagéré ? Sans doute un peu mais nous savons que de Redon jusqu'à Brain et Massérac, une immense étendue d'eau couvrait la région. Sur ce lac intérieur d'une imposante superficie (il en reste des vestiges, les lacs de Murin, de Gannedel), devaient naviguer les barques des riverains qui, pour subsister, jetaient leurs filets.[...]l'archéologie apporte des preuves indiscutables d'une navigation régulière sur cette mer intérieure. De la vase des marais un mât de navire et des débris de galère romaine enfouie à une grande profondeur ont été mis au jour."
Georges le Cler : Glanes d'Histoire en pays de Vilaine.