Le marais de Gannedel

 Le marais de Gannedel, étendue de 500 hectares qui se répartissent sur les communes de La Chapelle de Brain, Renac, Avessac et Sainte-Marie, est le vestige d'une immense étendue de zones recouvertes jusqu'au 9ème  siècle par un bras de mer.


Le marais de Gannedel en janvier 2010

 Le niveau de la mer a monté, les phénomènes de sédimentation ont été modifiés par le barrage d'Arzal. L'exploitation des marais, liée à une économie familiale vivrière, s'est éteinte peu à peu. Le marais s'est boisé (saules et frênes), les populations de gibier et d' anguilles ont fortement diminué. Le Conseil Général a acquis une partie des marais pour préserver cet écosystème fragile. Faune et flore riches et variées y subsistent, et s'il y a peu de chance d'apercevoir une loutre, on peut, en revanche, se promener sous des envols de hérons, de busards, et herboriser avec bonheur en toutes saisons.



L'envahissement du marais par les saules



Pour observer la bécassine des marais, les hérons, les busards.






"[...]la plus grande partie de la vallée de la Vilaine était entièrement sous les eaux, le site du futur Redon, une île. L'eau engorgeait le pays. Sur les cartes, le nom de "Grande mer" et "Vieille mer" désignent les marais. Le mot mer est-il exagéré ? Sans doute un peu mais nous savons que de Redon jusqu'à Brain et Massérac, une immense étendue d'eau couvrait la région. Sur ce lac intérieur d'une imposante superficie (il en reste des vestiges, les lacs de Murin, de Gannedel), devaient naviguer les barques des riverains qui, pour subsister, jetaient leurs filets.[...]l'archéologie apporte des preuves indiscutables d'une navigation régulière sur cette mer intérieure. De la vase des marais un mât de navire et des débris de galère romaine enfouie à une grande profondeur ont été mis au jour."
Georges le Cler : Glanes d'Histoire en pays de Vilaine.



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