Le marais de Redon du côté de St Jean la Poterie

  C'est la bonne saison, la bonne période de l'année, pour se promener dans les marais. Enfin, pas dans les marais, ça c'est en été, mais au bord des marais, quand les petites routes sont barrées à la circulation automobile et  accueillent les promeneurs aux pieds mouillés.

Il n'y a pas de vaches ou chevaux dans le marais en ce moment, mais les pâtures en gardent des souvenirs discrets...


La Chapelle des Marais a subi quelques travaux qui en modifient l'apparence: une couche de ciment blanc  donne aux pans de murs étanchéifiés un aspect de glaçage au chocolat blanc ou à la noix de coco.  Il l s'agit sans doute de travaux conservatoires et transitoires. Ce n'est pas très joli, mais si cela reste en l'état la couleur se patinera peut-être avec le temps. Des petites barrières de bois protègent l'intérieur de la chapelle, mais le site reste accessible, agréable, entouré de  beaux chênes. 

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Voir aussi :

Les marais entre Saint-Jean-La-Poterie et Saint-Perreux

Le marais de Saint-Jean la Poterie en été

La chapelle des Marais

Landes de Cojoux: ânes et mules entretiennent le site

 

L'adieu aux vieux peupliers de la Croix des marins, à Redon

 

   C'est bizarre, la pointe de la Croix des Marins sans ses arbres. Il était nécessaire de couper ces peupliers qui avaient atteint la limite d'âge de leur espèce (40 ans), fragiles et menaçant la sécurité des promeneurs. Mais couper tout d'un coup, laissant leur emplacement nu et vide, c'est moche, râlent bien des familiers du lieu.

       L'année dernière, alors que je m'y promenais, j'ai vu un vieux monsieur qui enlaçait un des troncs. Je me demandais s'il parlait à l'arbre en l'étreignant, mais non... En m'approchant, j'ai vu  le mètre souple qu'il tenait à la main. "Je les mesure, je mesure leur circonférence", m'a-t-il expliqué. "Je reviens ici de temps en temps. Voyez-vous, celui-ci, celui-là, et l'autre là bas, c'est moi qui les ai plantés".
Eh bien, il doit être un peu dans la peine, maintenant. 

   Je crains que les projets d'aménagement de cet endroit ne tiennent pas compte du désir et du plaisir  des promeneurs redonnais. Il ne suffit pas de mettre des rampes pour les sports à roulettes un peu partout, pour rendre un endroit attractif. On ne va pas se promener au pied du banal batiment de l'aviron club d'en face, mais bien dans les friches du Transformateur, ou à la pointe de la Croix des marins, sur des rives certes non sécurisées mais où l'on peut s'asseoir dans l'herbe, emmener ses enfants goûter au sortir d'un film à Manivel Cinéma.
 Il faut au flâneur des arbres, de l'herbe, des oiseaux, une belle vue, le plaisir qu'offre en toutes saisons une  rive ombragée .

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Le projet Confluences 2030

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Un article de Ouest-France

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