La Chère, la Vilaine, et leurs cygnes gardiens

  


Le Chère et  deux cygnes

       Dans la mythologie irlandaise, les déesses de l'autre monde  qui vivent dans des îles mystérieuses se transforment en cygnes lorsqu'elles viennent  nous rendre visite. Nous avons donc tout une famille de déesses d'outre monde à Langon, Sainte-Anne sur Vilaine et Pierric. 
       Ces cygnes-là campent à l'embouchure de la Vilaine et de la Chère, passent d'un coup d'aile d'une commune, d'un département et d'une région  à l'autre. Le plus souvent il y en a deux, mais j'en ai compté  jusqu'à sept. Ils sont parfois  rejoints par quelques gracieuses  aigrettes ou  un héron flegmatique.
   

cygnes sur la Chère
 AIGRETTE GARZETTE
           
  Les plantes aquatiques tapissent la surface de l'embouchure.  Les poissons et grenouilles abondent, et les oiseaux se nourrissent tranquillement.

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La Vilaine est tapissée de plantes aquatiques

  
Oiseaux sur La Vilaine

  La plupart du temps, les cygnes se tiennent à la jonction exacte des cours d'eau. Au fond la Chère. Devant, la Vilaine. Cette photo est prise de la rive droite de la Vilaine, à Langon. De cet endroit, on peut voir, sur l'autre rive, un banc pour les promeneurs fatigués ou méditatifs, sur la commune de Saint-Anne sur Vilaine.

banc devant l'embouchure de la Chère et de la Vilaine

La photo suivante est prise à Pierric, au bord de la Chère




Les derniers mètres de la Chère, avant qu'elle ne se mélange avec la Vilaine. Photo prise de Ste Anne-sur-Vilaine, près du banc.



De loin, les petits points blancs des cygnes sur la Vilaine signalent l'emplacement de l'embouchure, comme des sémaphores fragiles.

Tout le long de cette rive, il y a un chemin de halage bordé de vieux chênes par endroits.


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Avril 2024: un vieux bateau est en train de s'enfoncer dans la Vilaine, près de l'embouchure de la Chère.


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Renac, la Chapelle de Gavrain

  Aujourd'hui, j'ai dérangé des chevreuils. Les pauvres, un lendemain de la chasse, alors qu'ils espéraient sans doute être tranquilles... 

Promenade dans les bois sous une pluie fine, sans beaucoup de lumière, mais avec une chaleur un peu bizarre pour la saison.








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Voir aussi:

Renac : La Chapelle de Gavrain (décembre 2016, avril 2024)



Les bords du Don près des rocs de Gascaigne, à Guémené-Penfao

  Il y a comme un air de mangrove au bord du Don, en ce moment. La baisse du niveau d'eau laisse les racines des arbres  à nu, et d'un pas à l'autre on peut admirer cette performance  artistique parfaitement naturelle. Les feuilles d'automne  virevoltent et se posent sur l'eau.  Le noir des rochers qui hérissent   le chemin et tapissent le lit de la rivière miroite sous les jeux de lumière. C'est le moment de s'y offrir une  petite balade.

le Don est bien bas à Guémené