Les cigognes avaient quasiment disparu de notre pays en 1975. L'assèchement généralisé des marais et autres zones humides en était sans doute la cause. Il en restait une dizaine de couples, mais c'était sans compter l'invasion de l'écrevisse de Louisiane, terriblement invasive. La cigogne en étant friande, sa demande d'asile gastronomique s'est passée à merveille.
Les associations de protection ornithologiques ont organisé leur accueil en leur proposant des nids plus adaptés que les poteaux télégraphiques, sur des pylônes ou dans des arbres adaptés, mais ce sont bien elles qui décident de les utiliser ou non.
Il y a 35 nids en pays de Redon (article Ouest-France), c'est un oiseau facile à observer. Elles pondent à la mi-mars.
D'après le site zoom nature :
Comme la ponte des 3 à 4 œufs en moyenne est échelonnée avec un intervalle de 6 heures à 2 jours et demi entre deux œufs consécutifs, les jeunes éclosent successivement avec le même écart si bien que le premier-né peut, dans le cas extrême, avoir déjà plus de 8 jours d’âge quand le dernier-né d’une ponte de 4 éclot. En plus, le nourrissage des jeunes se fait « au plus offrant » : les premiers-nés, plus grands, ont donc tendance à accaparer la nourriture et à grandir plus vite. Les premiers-nés s’envolent donc (au bout de deux mois en moyenne) avec un avantage de condition physique non négligeable.
Les cigognes de ces photos logent dans un arbre en bordure de Vilaine, à Pont-Chéan, à la Chapelle de Brain.
Voir aussi : La Vilaine à la Chapelle de Brain (Janvier 2022)
Vue sur le pont de l'Ilette, près de Pont-Chéan mars 2021
Cigognes dans le marais de Redon (juin 2018)
La Belle Anguille accueille un autre bateau sous le regard des cigognes (mars 2024)
Les cigognes de Langon (juin 2023)